Christophe Houdent, 46 ans, dit être arrivé à La Réole par hasard, il y a quatre ans. Travaillant à Bordeaux, comme son épouse, il cherchait un logement à un prix abordable, assorti de plusieurs conditions : une construction ancienne susceptible de devenir une vraie « maison de famille », des services de proximité, des transports en commun pour réduire la dépense occasionnée par les trajets quotidiens : « La dépense en argent, mais aussi en temps, et en source d’énergie. »
Cette maison, c’est en centre ville qu’il l’a trouvée, à deux pas des services indispensables pour une famille qui s’agrandit. Les anciens propriétaires, de leur côté, auraient été peinés de voir leur ancienne maison de famille « découpée en tranches. » Comme quoi l’achat, comme la vente, n’est pas qu’une question de budget… Des mois d’un travail intensif, et la maison, mise à jour pour le XXIe siècle, peut continuer à vivre sa déjà longue histoire.
Et l’intégration au sein de la société réolaise se réalise rapidement, s’approfondit avec la participation à des associations sportives et culturelles. Tout naturellement, on passe en quelques mois de l’intégration à la prise de responsabilités.
« Vivre ici en travaillant à Bordeaux tous les deux, avec trois jeunes enfants, ça demande une organisation solide. Mais, quand je compare ma vie, aujourd’hui, avec mes collègues qui habitent dans la CUB, je vois que je n’ai pas eu tort. Ils mettent à peu près autant de temps que moi pour venir travailler, et ils n’ont pas la même qualité de vie. Évidemment, il ne faudrait pas que ces services de proximité cessent de fonctionner. » Un discours que tiennent aussi bien des « Réolais de naissance »…
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