Madame Iglésias, 62 ans, est arrivée à La Réole il y quatre ans
seulement.
Elle va droit au but : « À la Réole, j’ai trouvé tout de suite que les gens étaient sympathiques, accueillants. Et j’ai des éléments de comparaison : j’ai vécu à Bordeaux, au Pays Basque, en Dordogne. Je peux vous dire que ce n’est pas partout comme ici. Nulle part, par exemple, je n’avais été invitée à un verre de l’amitié à la Mairie avec les nouveaux arrivés. »
Alors que commençait pour elle sa vie de retraitée, après une carrière de secrétaire, elle cherchait à acquérir un logement dans la vallée de la Garonne, pour des commodités liées à l’activité de son conjoint. Et un jour, une occasion s’est présentée. C’était à La Réole, à proximité du centre ville. « On a visité la maison le jeudi, et le samedi, on signait la vente ! »
Depuis ces quatre années, l’impression favorable ressentie au départ n’a fait que se confirmer. Madame Iglésias apprécie en particulier l’abondance des services disponibles et l’animation, dignes d’une ville plus étoffée. À peine installée ici, elle a été invitée à se joindre à une
manifestation pour la sauvegarde des services actifs de l’hôpital. Cette ouverture envers les nouveaux venus cette facilité à se faire connaître, c’est cela qui lui a plu dès le premier jour. « Ailleurs, même après des années, j’étais un numéro. Ici, on est tout de suite reconnu pour ce qu’on est. »
Comme son conjoint se plaît autant qu’elle dans son nouveau lieu de vie, comme les enfants sont à Bordeaux, à moins d’une heure en train, comme, à son avis, le dynamisme de La Réole va inévitablement s’accroître avec la saturation de la grande agglomération bordelaise, le choix est vite fait. La Réole s’est enrichie d’une jeune retraitée, pleine d’entrain et de volonté.
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