Martine Chavaux est, elle aussi, née à La Réole. Elle y a fait toutes ses études de la maternelle jusqu’au baccalauréat, avant de suivre les cours de l’école d’infirmières à Bordeaux.
Des années de jeunesse réolaise que garde-t-elle ? « Tous mes amis, d’abord. Et puis, un souvenir inoubliable de l’ambiance chaleureuse à Lous Réoulès, le groupe folklorique. Enfin, le désir d’y revenir pour y exercer mon métier d’infirmière, une fois les études terminées. »
Car, pour cette Réolaise de naissance, La Réole n’est pas un bout du monde. S’il fut un temps où il fallait faire des kilomètres pour assister à un concert ou à un spectacle, ce n’est plus le cas : le théâtre, le cinéma, la musique… L’offre est large et de qualité.
Donc, sans hésitation, installation à La Réole, et exercice de sa profession à l’hôpital. Même s’il a fallu s’adapter à des évolutions dont certaines sont bien regrettables, Martine Chavaux préfère regarder vers l’avenir : « on y travaille toujours dans de bonnes conditions. » Après avoir travaillé aux urgences, elle s’occupe maintenant du retour et du maintien à domicile : tout un programme.
Ce « retour à La Réole », c’est aussi un enracinement, avec un mariage et des enfants, lesquels, à leur tour, ont suivi leur cursus scolaire dans les établissements de la ville. L’entreprise de maçonnerie Chavaux participe, avec son savoir-faire, à l’entretien et à la rénovation de ce patrimoine et de ce territoire auxquels Martine est si attachée. L’entreprise, désormais installée au Martouret, participe activement, aussi, à la vie économique réolaise puisqu’elle représente près de 20 emplois. « Quant à la relève, elle est assurée… »
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